Retraite des agents publics

L’UNSA Fonction Publique a exprimé ses positions sur la réforme des retraites portée par le gouvernement lors du CCFP du 22 janvier. Elle a rappelé qu’elle n’était pas demandeuse de ce nouveau système de retraites et son opposition à la suppression des catégories actives. Elle a demandé que des garanties soient inscrites dans la loi. Aucun agent public ne doit être perdant dans le nouveau système.

Pour l’UNSA Fonction Publique, non seu­le­ment la rému­né­ra­tion des ensei­gnants, cher­cheurs et ensei­gnants -cher­cheurs doit être revue mais il faut que les employeurs publics soient dans l’obli­ga­tion d’actua­li­ser les rému­né­ra­tions des contrac­tuels de droit public, des ouvriers de l’État et de tous les fonc­tion­nai­res quel que soit le lieu où ils exer­cent et quel que soit leur métier.

Le Président de la République avait écrit aux agents publics qu’il n’y aurait pas d’économie faites sur leurs retrai­tes à l’occa­sion de cette réforme.

L’UNSA Fonction Publique pro­pose d’inclure dans la loi un dis­po­si­tif qui sécu­rise la rému­né­ra­tion de tous les agents, en par­ti­cu­liers les agents publics ter­ri­to­riaux et hos­pi­ta­liers mais également les agents publics de l’État les moins bien rému­né­rés.

L’UNSA pro­pose de fixer un seuil mini­mum de primes. Elle renou­velle sa demande de simu­la­tions pré­ci­ses. Elle estime que pour les agents, nés à partir de 1975, concer­nés par le nou­veau sys­tème, les droits acquis doi­vent être conser­vés.

Ainsi l’UNSA a demandé :

-*La prise en compte de l’indice de fin de carrière pour calculer les droits acquis à la date de mise en œuvre du nouveau système (Clause à l’italienne)

  • Un calcul au prorata du temps passé dans le service actif au 31 décembre 2024 afin de permettre aux agents concernés de conserver un droit à partir plus tôt.

L’UNSA Fonction Publique dif­fé­ren­cie l’ouver­ture du Compte de Prévention de la Pénibilité aux agents publics et la sup­pres­sion du ser­vice actif.

  • À minima, il faut maintenir le service actif pour certaines professions particulièrement difficiles et peu attrayantes, dont certaines conduisent à une espérance de vie réduite pour les métiers dits insalubres comme les égoutiers.
  • L’UNSA rappelle qu’un agent hospitalier sur deux est concerné par le service actif actuel. Des solutions doivent être trouvées.

Pour la mise en place du C2P dans la Fonction publi­que, l’UNSA demande de rajou­ter un dis­po­si­tif qui per­met­tent de pren­dre en compte effec­ti­ve­ment le port de char­ges lour­des, les pos­tu­res péni­bles défi­nies comme posi­tions for­cées des arti­cu­la­tions, la mani­pu­la­tion des pro­duits ou agents chi­mi­ques dan­ge­reux et pro­pose de créer un nou­veau cri­tère autour des ris­ques psy­cho­so­ciaux. Enfin, l’UNSA pro­pose d’abais­ser cer­tains seuils.

Certaines pro­po­si­tions comme la « clause à l’ita­lienne » sem­blent avoir retenu l’atten­tion du gou­ver­ne­ment qui a spé­ci­fié qu’elles seraient étudiées. L’UNSA pour­sui­vra ces dis­cus­sions avec le gou­ver­ne­ment sur la péni­bi­lité, les fins de car­rière, la retraite pro­gres­sive, afin d’obte­nir le plus de garan­ties pos­si­bles pour les agents publics en sui­vant une seule ligne : pas d’agent puni ou per­dant de cette réforme.

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