Animateur interne

Le règlement régissant les formations et animations internes a été actualisé. L’un des enjeux de sa modernisation résidait notamment dans l’amélioration de l’attrait de la fonction d’animation, au regard de l’exposition professionnelle de l’intervenant et du temps imparti pour assurer une mission supplémentaire.

S’il le souhaite, tout agent en mesure de dispenser une formation sur des thèmes relevant du métier qu’il pratique peut s’engager par contrat à exercer une fonction d’animation interne. Le nouveau dispositif consent à l’animateur un temps de préparation absolument essentiel. Certes, l’animateur dispose de connaissances et d’un savoir-faire professionnels. Néanmoins, la formalisation méthodologique et pédagogique d’un propos impose une verbalisation : cette structuration exige temps, rigueur, disponibilité intellectuelle.

Pour l’animateur, le temps de préparation interviendra pendant le temps de travail. Or, compte tenu du flux incessant des activités à gérer et du contexte contraint des effectifs, l’aménagement du temps de travail pourrait s’avérer purement théorique, voire générer des effets délétères.

Ce n’est pas tout : le temps de préparation leur est imparti à hauteur de 50% de la durée de la formation pour la 1re intervention et d’un tiers pour les suivantes. Pour autant, selon leur degré de complexité, toutes les thématiques n’exigent pas nécessairement la même intensité de préparation.

En regard de ces données variables, le Syndicat UNSA Territoriaux Toulouse a fortement invité l’administration à proclamer le caractère simplement estimatif de ces prescriptions : rien n’est figé. Sur le fondement de cette validation en comité technique de mai dernier, une marge d’appréciation pourra être négociée entre les trois parties au contrat : l’intervenant, le manager, l’administration.

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