Pour l’UNSA Fonction Publique, non seulement la rémunération des enseignants, chercheurs et enseignants -chercheurs doit être revue mais il faut que les employeurs publics soient dans l’obligation d’actualiser les rémunérations des contractuels de droit public, des ouvriers de l’État et de tous les fonctionnaires quel que soit le lieu où ils exercent et quel que soit leur métier.
Le Président de la République avait écrit aux agents publics qu’il n’y aurait pas d’économie faites sur leurs retraites à l’occasion de cette réforme.
L’UNSA Fonction Publique propose d’inclure dans la loi un dispositif qui sécurise la rémunération de tous les agents, en particuliers les agents publics territoriaux et hospitaliers mais également les agents publics de l’État les moins bien rémunérés.
L’UNSA propose de fixer un seuil minimum de primes. Elle renouvelle sa demande de simulations précises. Elle estime que pour les agents, nés à partir de 1975, concernés par le nouveau système, les droits acquis doivent être conservés.
Ainsi l’UNSA a demandé :
-*La prise en compte de l’indice de fin de carrière pour calculer les droits acquis à la date de mise en œuvre du nouveau système (Clause à l’italienne)
- Un calcul au prorata du temps passé dans le service actif au 31 décembre 2024 afin de permettre aux agents concernés de conserver un droit à partir plus tôt.
L’UNSA Fonction Publique différencie l’ouverture du Compte de Prévention de la Pénibilité aux agents publics et la suppression du service actif.
- À minima, il faut maintenir le service actif pour certaines professions particulièrement difficiles et peu attrayantes, dont certaines conduisent à une espérance de vie réduite pour les métiers dits insalubres comme les égoutiers.
- L’UNSA rappelle qu’un agent hospitalier sur deux est concerné par le service actif actuel. Des solutions doivent être trouvées.
Pour la mise en place du C2P dans la Fonction publique, l’UNSA demande de rajouter un dispositif qui permettent de prendre en compte effectivement le port de charges lourdes, les postures pénibles définies comme positions forcées des articulations, la manipulation des produits ou agents chimiques dangereux et propose de créer un nouveau critère autour des risques psychosociaux. Enfin, l’UNSA propose d’abaisser certains seuils.
Certaines propositions comme la « clause à l’italienne » semblent avoir retenu l’attention du gouvernement qui a spécifié qu’elles seraient étudiées. L’UNSA poursuivra ces discussions avec le gouvernement sur la pénibilité, les fins de carrière, la retraite progressive, afin d’obtenir le plus de garanties possibles pour les agents publics en suivant une seule ligne : pas d’agent puni ou perdant de cette réforme.